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Par redflower le 11 Septembre 2011 à 11:41
Des gens uniques, de par le monde,
Il en naît à chaque seconde.
Chacun de nous porte en soi
Une chose que les autres n'ont pas.
Les défauts et les qualités
Font un cocktail à mélanger
Pour obtenir ce petit goût
Celui qui n'appartient qu'à nous.Les êtres humains sont si divers
Qu'il y a toujours sur la terre
Quelqu'un qui trouvera en nous
Ce qui lui manque par dessus tout.Certains recherchent leurs contraires,
D'autres, c'est leurs semblables qu'ils préfèrent
Mais l'important c'est d'arriver
A s'accepter tel que l'on est.Et chercher à s'améliorer
N'est pas forcément tout changer.
Quand on commence à s'apprécier,
L'entourage l'a vite remarqué,
Il essaie de savoir pourquoi
On se sent tellement sûr de soi.Et tous ces gens qu'on admirait
Finissent par nous envier.
Car eux aussi, ils cherchent ailleurs
Ce qu'ils possèdent à l'intérieur...
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Par redflower le 6 Septembre 2011 à 10:32
L’âge d’aimer, ça n’a pas d’âge
Quinze ans, quarante ou davantage
Tant que le coeur bat dans sa cage
On a l’âge d’aimer
C’est l’âge des années frivoles
Où soudain la raison s’affole
Lorsque le corps prend la parole
On a l’âge d’aimer
Si ta couleur n’est pas la mienne
Si mon âge est distant du tien
On s’aimera quoi qu’il advienne
Nous avons l’âge de nos veines
Et l’amour est notre destin
Qui sait où commence, où s’arrête
L’âge puéril, l’âge un peu bête
Gravé dans nos coeurs et dans nos têtes
L’âge d’aimer
Lorsque, oubliant ses différences
Le corps veut vivre ses violences,
La peau souffrant ses impatiences,
On a l’âge d’aimer
A l’âge où le désir nous rive
quand l’horizon perd sa dérive
Au cri d’un “qui m’aime me suive”
On a l’âge d’aimer
Vois notre sol devient nuage
On a l’enfance au fond des yeux
Quand on aime,on a le même âge
Le coeur fomente des orages
Et l’amour joue avec le feu
Quinze ans, quarante ou davantage
De voyage en vagabondage
Quand je devrai, tournant la page
Emigrer de l’âge d’aimer,
Je n’aurai plus aucun courage
Je serai plus vieille que le temps...
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Par redflower le 28 Août 2011 à 16:01
Les yeux de l'âme
Deux hommes, tous les deux gravement malades, occupaient la même chambre d'hôpital. L'un d'eux devait s'asseoir dans son lit pendant une heure chaque après-midi afin d'évacuer les sécrétions de ses poumons. Son lit était à côté de la seule fenêtre de la chambre. L'autre devait passer ses journées couché sur le dos.
Les deux compagnons d'infortune se parlaient pendant des heures. Ils parlaient de leurs épouses et familles, décrivaient leur maison, leur travail, leur participation dans le service militaire et les endroits ou ils avaient été en vacances. Et chaque après-midi, quand l'homme dans le lit près de la fenêtre pouvait s'asseoir, il passait le temps à décrire à son compagnon de chambre tout ce qu'il voyait dehors.
L'homme dans l'autre lit commença a vivre pour ces périodes d'une heure ou son monde était élargi et égayé par toutes les activités et les couleurs du monde extérieur. De la chambre, la vue donnait sur un parc avec un beau lac. Les canards et les cygnes jouaient sur l'eau tandis que les enfants faisaient voguer leurs bateaux, modèles réduits. Les amoureux marchaient bras dessus, bras dessous, parmi des fleurs aux couleurs de l'arc-en-ciel. De grands arbres décoraient le paysage et on pouvait apercevoir au loin la ville se dessiner. Pendant que l'homme près de la fenêtre décrivait tous ces détails, l'homme de l'autre côté de la chambre fermait les yeux et imaginait la scène pittoresque.
Lors d'un bel après-midi, l'homme près de la fenêtre décrivit une parade qui passait par là. Bien que l'autre homme n'ait pu entendre l'orchestre, il pouvait le voir avec les yeux de son imagination, tellement son compagnon le dépeignait de façon vivante. Les jours et les semaines passèrent.
Un matin, à l'heure du bain, l'infirmière trouva le corps sans vie de l'homme près de la fenêtre, mort paisiblement dans son sommeil. Attristée, elle appela les préposés pour qu'ils viennent prendre le corps. Dès qu'il sentit que le temps était approprié, l'autre homme demanda s'il pouvait être déplacé à côté de la fenêtre. L'infirmière, heureuse de lui accorder cette petite faveur, s'assura de son confort, puis elle le laissa seul.
Lentement, péniblement, le malade se souleva un peu, en s'appuyant sur un coude pour jeter son premier coup d'oeil dehors. Enfin, il aurait la joie de voir par lui-même ce que son ami lui avait décrit. Il s'étira pour se tourner lentement vers la fenêtre près du lit. Or, tout ce qu'il vit, fut un mur!
L'homme demanda à l'infirmière pourquoi son compagnon de chambre décédé lui avait dépeint une toute autre réalité. L'infirmière répondit que l'homme était aveugle et ne pouvait même pas voir le mur. Peut-être a-t-il seulement voulu vous encourager, commenta-t-elle.
Epilogue : Il y a un bonheur extraordinaire a rendre d'autres heureux, en dépit de nos propres épreuves. La peine partagée réduit de moitié la douleur, mais le bonheur, une fois partagé, s'en trouve doublé. Si vous voulez vous sentir riche, vous n'avez qu'à compter, parmi toutes les choses que vous possédez, celles que l'argent ne peut acheter. Aujourd'hui est un cadeau, c'est pourquoi on l'appelle présent...
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Par redflower le 21 Août 2011 à 16:21
Donner tout
À ceux qu'on aime
Tous les frissons d'émotion
Qu'on porte en nous même
Donner tout
Pour un amour
Sans remords et sans regrets
Y croire pour toujours
Ne plus passer à côté
De nos rendez-vous manqués
Donner tout
Sans réfléchir
Jouer sa vie et tout ce qu'on a pour un sourireDonner tout
Dans un regard
Plonger ses yeux dans des yeux
Croisés pas hasard
Donner tout
Sans rien attendre
Les plus belles heures de nos vie
Ne sont pas à vendre
S'aimer sans faire d'efforts
Nous rend meilleurs et plus forts
Donner tout
Et si tu oses
Tu sauras que tu es là pour quelque choseDonner tout
À ceux qui donne
Comme un partage d'amour dans le coeur des hommes
Donner tout
Un simple mot
Peut effacer la tristesse
Qu'on a dans la peau
Garder pour soi l'élégance
D'un tout petit geste immense
Après tout
Se donner tout
Est la seule chose sur la terre qui vaille le coup...
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